Claude Giraud, le comédien : les débuts

02/12/2020 13:03

Bonsoir à tous. Ainsi que vous le savez, Claude GIRAUD a obtenu les 3 premiers prix du Conservatoire, ce qui est un fait rarissime.

Je vous mets ci-dessous la photo des élèves qui sont entrés dans ce Conservatoire : vous pouvez le télécharger (c'est payant) sur le site de l'INA mais on ne voit personne parler et dans son cas également, l'apparition est fugace.

Bon sang ne saurait mentir, il y a des ressemblances frappantes dans les photos ci-dessous

En 1962, il sort du Conservatoire. On remarque déjà sur cette photo la joie et la vision d'avenir au travers de ses yeux. Elle est magnifique cette photo et on le voit parler également (je ne prête plus mon enregistrement par contre, j'ai trop peur de tout perdre)

Il aurait pu se contenter d'être beau et doué Claude Giraud, mais il avait une conscience et une véritable idée de ce qu'il voulait faire. Simplement, au hasard des interviews, on voit bien qu'il n'a peut-être pas joué tout ce qu'il voulait. Dans une dédicace qu'il personnalisait toujours car ça m'embêtait de n'avoir que "Amical souvenir", il disait qu'il aurait aimé jouer dans l'Ecole des femmes. Et je n'ai jamais pensé à demander pourquoi.

Entré à la Comédie Française, il en est sorti avec quelques ennuis pour tourner le film de François LETERRIER, d'après l'oeuvre de GIONO, Un roi sans divertissement.... imaginez c'est loin et pourtant c'est un DVD qui se vend encore et que notre amie Sylvie présentait à ses élèves. On en parlera une autre fois.

Et je pense l'une des choses en matière de métier qu'il a aimé le plus, c'est le spectacle qu'il a entièrement monté, fait de chants et de récitations, d'interprétation plutôt, ARBRES DE VIE. J'ai eu l'immense chance et fierté de le voir à Montparnasse quand je travaillais à Paris et de le visionner beaucoup plus tard dans la partie filmée par Claude SANTELLI (l'ami de nos dimanches après-midi avec toutes ses productions).

Je pense que c'est grâce à une demande de dédicace de l'émission que j'ai gagné mes galons auprès de Claude GIRAUD. On lit dans cette photo la même joie qu'à la sortie du Conservatoire.

Hé bien il nous manque beaucoup Claude GIRAUD, et mille cent fois plus à sa famille. Et on continuera d'évoquer son souvenir au fil des pièces et des films que je revisionnerai.

Merci à Fanfanette pour l'article de journal qu'elle m'a envoyé et que j'ai transmis à qui de droit.

Le prochain article se voudra plus léger : j'ai quelques comptes à régler et Amédée et Gontran ont accepté de me prêter main forte.

En attendant, on souhaite à Marianne GIRAUD, Julien BONNET et Olivier LEJEUNE de pouvoir reprendre très bientôt le chemin des théâtres car ce reconfinement a fait beaucoup de dégâts dans plein de professions. On les embrasse